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Albi

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La Cité épiscopale

Peuplée dès la Préhistoire sur un promontoire découpé par le Tarn et l'un de ses affluents, Albi doit son importance à l'implantation d'un évêché au IVe siècle.
Vers 940, un bourg se développe autour de la Collégiale St-Salvi, qui, au XIème siècle fusionnera avec la cité pour donner la Cité épiscopale.
Les plus anciens quartiers (Castelviel, bourg Saint-Salvi, Combes-berges du Tarn et Castelnau) s'articulent progressivement autour des lieux de pouvoir, cathédrale et palais des évêques.
Albi, Vieux pont La construction du Pont-vieux sur le Tarn en 1040 (pont à péage avec pont-levis) et du port permettent un véritable essor commercial et une extension des faubourgs sur la rive droite.
Puis, d'autres quartiers se développent au sud et à l'est (Verdusse, Vigan).
Autour de la ville ainsi constituée, un rempart s'élève au XIIe siècle.
Au XIVème des maisons s'élèvent sur les piles du Pont-Vieux, elles seront démolies par une crue en 1766.

Le XIIIe siècle, grand siècle albigeois

Au XIIIe siècle, une dissidence religieuse, le catharisme, secoue le Midi de la France.
Après avoir prêché à Albi, saint Bernard mal accueilli, fait une réputation d'hérétiques aux habitants.
L'Europe entière donne le nom d'Albigeois aux cathares et baptise Croisade contre les Albigeois, l'expédition menée contre eux de 1208 à 1229 par Simon de Monfort et les seigneurs du nord de la France.
Albi pourtant, reste fidèle à l'Église et se rallie à la cause des croisés. Elle traverse ainsi cette période sans subir de dommages.
Dans le prolongement de la croisade, les évêques, devenus seigneurs de la ville, font ériger le palais-forteresse de la Berbie et une cathédrale aux lignes austères, symboles de leur pouvoir et de leur victoire sur l'hérésie cathare.
À la fin du XIIIème, l'évêque lancera la construction qui durera 2 siècles de 2 forteresses : le Palais de la Berbie et la cathédrale Ste-Cécile, les fresques, riches en couleur, de la voûte (97 m x 28 m) et des murs datent du XVème.
Les évêques resteront les seigneurs d'Albi jusqu'à la Révolution.

Albi, Hotel Reynes

La Renaissance, âge d'or du pastel (1450-1560)

Le pastel est une plante tinctoriale cultivée dans le triangle d'or délimité par le Lauragais, le Toulousain et l'Albigeois. Un bleu indélébile de grande qualité utilisé en teinture, était obtenu après broyage des feuilles, façonnage de "boules de cocagne", séchage et traitement divers.
À partir du XVe siècle, Albi connaît une période florissante grâce au commerce du safran et surtout du pastel, nom occitan d'une plante produisant une teinture bleue.
Exporté de France vers divers pays d'Europe, son commerce favorisa la prospérité du Midi Toulousain et de l'Albigeois, surnommés « pays de Cocagne ».
Enrichie, la ville s'étend et se dote de beaux hôtels Renaissance.
Comme Toulouse, Albi conserve de nombreux hôtels Renaissance, vivants témoignages de ce renouveau économique et artistique.

Le XVIIIe siècle

Albi prend un nouveau visage À partir du XVIIIe siècle, Albi entre dans une phase de grands travaux d'urbanisme caractérisés par la démolition des fortifications, l'aménagement du quai Choiseul, et la percée de la rue Mariès tout en préservant l'aspect originel de la Cité épiscopale.
L'ingénieur Mariès, précurseur d'Haussmann, dresse un plan d'urbanisme qui sera mis en oeuvre dans la seconde moitié du XIXe siècle.
La place du Vigan devient à cette époque le centre de sociabilité où les habitants aiment se promener.
Elle fixe dans ses environs préfecture, théâtre, poste, cafés...
De très beaux moulins, sur les rives du Tarn rappellent aussi l'importance passée de la cité.

La cathédrale Sainte-Cécile (XIIIe - XVIe siècle)

Cathédrale Sainte-Cécile Monument sans égal commandé par l'évêque Bernard de Castanet, plus grande cathédrale de briques au monde, Sainte-Cécile est un chef-d'oeuvre du gothique méridional, art militant conçu contre l'hérésie cathare pour affirmer la puissance de l'Église.
L'intérieur, entièrement peint, abrite un décor exceptionnel, volonté des évêques de la Renaissance, Louis Ier et Louis II d'Amboise :
Le Jugement Dernier

Le Jugement dernier (1474-1484)

Plus grand Jugement dernier du Moyen Âge, il révèle des parentés stylistiques avec la peinture flamande de cette époque. Sa composition se lit sur trois registres : le ciel, la terre et l'enfer, où les damnés expient leurs fautes selon les sept péchés capitaux.
Le Jubè

Le jubé et la clôture du grand choeur (1477-1484)

Une statuaire de pierre étonnante par sa qualité et son abondance, se déploie dans cet important ensemble flamboyant. Outre de nombreuses statues polychromes de personnages de l'Ancien et du Nouveau testaments, il comporte d'innombrables motifs ciselés en une véritable dentelle de pierre.
Les fresques

Les fresques de la voûte (1509-1512)

Sur fond d'azur, Ancien et Nouveau Testaments se côtoient au milieu de rinceaux, « putti » et autres motifs caractéristiques de la Renaissance, pour composer le plus vaste ensemble de peintures italiennes réalisé en France.
Les orgues

Les orgues (XVIIIe siècle)

Conçues par le facteur d'orgues Christophe Moucherel, elles sont réputées tant pour la qualité de décor du buffet que pour leur sonorité.

Les salles du Trésor

Aménagées dans la chapelle haute, elles présentent des objets d'art sacré de grande qualité d'une période allant du XIIIe au XIXe siècle (châsse de sainte Ursule, polyptyque siennois du XIVe siècle, objets de culte...).

Palais de la Berbie

Le palais de la Berbie, musée Toulouse-Lautrec

Édifié du XIIIe siècle au XIVe siècle, cet ancien palais épiscopal porte un nom dérivé de l'occitan bisbia qui signifie « évêché ». Son architecture militaire est fondée sur la défense passive par une extraordinaire hauteur et épaisseur des murs. Le palais de la Berbie symbolise le pouvoir des évêques dans un contexte de tension avec les Albigeois.
Il est remanié une première fois à la Renaissance par l'évêque Louis d'Amboise, avant que les prélats des siècles suivants ne l'aménagent en palais d'agrément. Les multiples salles voûtées d'ogives, les salons, les terrasses et jardins classiques servent aujourd'hui de cadre à l'oeuvre du peintre albigeois, Henri de Toulouse-Lautrec.

Toulouse-Lautrec

Henri de Toulouse-Lautrec naît à Albi à l'hôtel du Bosc en 1864 dans une famille issue de la haute noblesse.
Une pathologie osseuse congénitale l'écarte d'une vie tracée de grand hobereau de province, pour placer le dessin au coeur de sa vie. Installé à Montmartre, il devient le peintre des bals populaires, des filles de joie, des artistes de cabaret.
Mais il est avant tout l'un des plus remarquables portraitistes et retranscrit sans concession le caractère humain dans ses oeuvres. Après sa mort en 1901, sa mère ayant essuyé le refus du Louvre, lègue quelques années plus tard, les oeuvres de son fils à la ville d'Albi.

Le musée

Riche d'une collection remarquable d'oeuvres d'Henri de Toulouse-Lautrec et d'un fonds d'art moderne qui propose un parcours artistique depuis la fin du XIXe siècle jusqu'au milieu du XXe siècle, le musée d'Albi est engagé dans un projet ambitieux d'extension et de restructuration muséographique.
Durant les différentes phases du chantier, les collections Toulouse-Lautrec sont redéployées. Jusqu'à la fin des travaux, les visiteurs peuvent parcourir le début du nouveau circuit dans les salles médiévales voûtées d'ogives récemment aménagées : rencontre avec Henri de Toulouse-Lautrec à travers les portraits peints par ses amis (Vuillard, Anquetin, ...), découverte des oeuvres de jeunesse et des études évoquant les premières étapes de sa formation, approche thématique de son oeuvre dans deux salles consacrées aux portraits de ses proches et aux maisons closes.

Saint-Salvi

La collégiale Saint-Salvi et son cloître

Dédiée à saint-Salvi, l'un des premiers évêques de la ville (574-584), la collégiale (église des chanoines et de leur prévôt, seconde puissance ecclésiastique après l'évêque) possède une architecture complexe dont les différences d'appareils traduisent une construction par étapes. La partie la plus ancienne a été édifiée en pierre dans le style du premier art roman, avant que, deux siècles plus tard la brique ne s'impose à la période gothique.
Cette différence de matériaux se retrouve sur le clocher qui comporte une base romane (XIe siècle) surmontée d'un étage à arcatures brisées en pierre (XIIIe siècle), et d'un dernier niveau de briques rouges. La tour de guet qui le flanque, la gachole (de l'occitan « gachar », guetter), était la plus haute de la ville avant l'achèvement de la cathédrale.
L'intérieur de l'église comporte un mobilier intéressant dans les chapelles, ainsi qu'un remarquable ensemble de statues de la fin du Moyen Âge : six personnages en bois polychrome autour d'un Christ aux liens.

Le cloître

Édifiée à partir de 1270, la galerie méridionale qui a subsisté après les destructions de la Révolution, associe comme l'église, des formes romanes (arcs en plein cintre) et des éléments gothiques (chapiteaux, décor des piliers). Le cloître Saint-Salvi et son jardin blanc offrent un havre de calme et de fraîcheur.

Le coeur historique

Depuis la rive droite du Tarn, la vision d'Albi en balcon sur la rivière, est magistrale. La Cité épiscopale a conservé sa physionomie ancienne marquée par le Pont-Vieux, les fortifications qui longent le cours de l'eau, le donjon de la Berbie, les terrasses fleuries et la puissante cathédrale qui domine.
Le groupe épiscopal s'enchâsse dans un ensemble de quartiers qui offrent une gamme pittoresque de maisons riches ou modestes, d'églises et autres bâtiments, d'où émergent, comme dans les cités toscanes, des clochers, des tours, des clochetons... L'usage exclusif de la brique cuite confère une douceur très particulière à ces quartiers anciens, où vous aurez plaisir à vous promener. Castelviel, Vieil Alby, Combes et berges du Tarn ou bourg Saint-Salvi, les origines médiévales se découvrent au fil des ruelles bordées de maisons en colombages, qui sont parfois en encorbellement et bien souvent dotées d'un grenier ouvert « le soleilhou ».
À deux pas de là, de beaux hôtels Renaissance avec cours intérieures témoignent de l'histoire du pastel. Vous y apprécierez l'alliance subtile de la brique et de la pierre, réservée aux encadrements des fenêtres et des portes, un particularisme régional.
Maison du vieil Alby

La maison du Vieil Alby

Au croisement des rues de la Croix Blanche et Puech Bérenguier, la maison du Vieil Alby, demeure médiévale albigeoise restaurée, est aujourd'hui le siège de l'association pour la sauvegarde du Vieil Alby. Elle propose des expositions et des diaporamas sur le patrimoine albigeois et tarnais.

Hotel Reynes

Hôtel Reynès (XVIème siècle)

Fleuron de la Renaissance albigeoise, cet hôtel fut construit pour Roger Reynès, marchand enrichi par le commerce du pastel au début XVIe siècle. A l'intérieur, une belle cour associe briques et pierres ; elle est bordée d'un côté, d'une galerie-loggia à l'italienne et de l'autre, par les bustes de François Ier et de sa seconde épouse, Eléonore d'Autriche.
La tour qui surplombe la cour appartenait à l'origine à lhôpital Saint-Jacques, situé à l'emplacement de l'actuelle Préfecture.

Le Castelnau

Le Castelnau

Le Castelnau, désignait « le bourg nouveau » par opposition au Castelviel, qui constituait le site originel de la ville au début du Moyen Âge. Il s'est développé aux XIIe et XIIIe siècles entre la cathédrale Sainte-Cécile, au nord, et la fontaine de Verdusse, au sud. Ce quartier s'est formé avec l'accord des trois puissances qui dominaient la ville : le comte de Toulouse, l'évêque d'Albi et le vicomte Trencavel. Le tracé régulier des rues révèle une volonté d'organisation de l'espace, visible dans les rues Saint-Clair et de la Croix blanche, plus droites et plus larges. Aujourd'hui, c'est l'un des quartiers du centre ancien les mieux restaurés ; il conserve à la fois de belles demeures traditionnelles albigeoises, tout en offrant des points de vue remarquables sur la cathédrale Sainte-Cécile et la collégiale Saint-Salvi.

Résidence le Castelnau, Cour intérieure

Résidence le Castelnau

Cette résidence, baptisée le « Castelnau », illustre le style d'habitations développées dans ce quartier aux XIIème et XIIIe siècles.
L'ensemble, organisé autour d'une cour intérieure, a conservé un puits et d'anciennes arcades. L'aménagement de logements sociaux et la réhabilitation en 1985 ont permis de conserver l'architecture typique du Vieil Alby et contribuent à rendre le centre ancien attractif.

Maison Enjalbert, porte d'entrée

Maison Enjalbert (XVIème siècle)

Elle possède la structure des maisons traditionnelles à colombages, mais la mise en oeuvre de la brique particulièrement élaborée témoigne du soin accordé au montage des murs à l'époque de la Renaissance.
Les bois d'encadrement, seules parties visibles à l'époque où la maison était recouverte d'un enduit, sont sculptés. Ils présentent de nombreux ornements Renaissance sur les pilastres, sur les frontons et au-dessus de la porte d'entrée. Une figure phallique sur la fenêtre marque la rupture avec l'époque précédente dominée par les représentations éminemment religieuses. La maison Enjalbert, contemporaine de l'hôtel Reynès situé à proximité témoigne de la splendeur de l'âge d'or du pastel à Albi.

Place Sainte-Cécile

Elle succède à une place étroite et étriquée entourée de couverts, appelée « place de la Pile » (du nom d'un édifice abritant des mesures en pierre) ou encore « place aux Herbes ».
Au Moyen Age, cette place jouait un rôle essentiel dans la vie albigeoise : échanges commerciaux, passage des processions, réunions des consuls, etc.
Entre 1868 et 1880, les édifices qui enserraient la cathédrale ont été rasés pour en dégager les abords. Autour de la place Sainte-Cécile nouvellement créée, les façades se sont alignées dans un style néo classique, d'après des dessins de J.F. Mariés. Les travaux d'aménagements urbains réalisés en 2004-2005 ont permis de renouer avec la mémoire historique du lieu.

La rue Caminade

Cette rue longe l'ancien mur d'enceinte de la cathédrale dont le soubassement et la tour d'angle sont toujours visibles.
Ces fortifications allaient de la porte de la Trébaille, située autrefois à l'entrée de la rue Caminade, jusqu'à la porte de Dominique de Florence, contre la cathédrale.

Rue de la Grande Côte, au 19ème

Rue de la Grand'Côte

Jusqu'au milieu du XVIIIe siècle, la rue de la Grand'Côte et sa voisine, la rue d'Engueysse, permettaient la circulation du trafic provenant du pont vers la ville. Cette activité commerciale explique la présence de belles demeures : maisons de riches commerçants, de banquiers et d'Albigeois les plus fortunés ; l'hôtel Delecouls au n°1 (classé monument historique), ancienne propriété d'une famille de notables, en offre un bon exemple.
La rue présente également une maison à colombages au numéro 8 (classée monument historique).
Vers le haut de la rue, existaient des maisons médiévales avec des baies romanes en pierre, dont la plupart furent démolies à la fin du XIXe siècle.

Rue de la Grande Côte, Antonin Grimal

N°2 Rue de la Grand'Côte

Avec l'hôtel Delecouls situé en face, cette maison, dont les fondations sont du XIIe siècle marquait l'une des principales entrées de la ville par l'ancienne "porte du Tarn", qui commandait le passage vers le faubourg de la rive droite.
Ici vécurent Loys Boulengier, mathématicien, cosmographe et géographe de Louis XII et consul de la ville en 1514 et, quatre siècles plus tard, Antonin Grimal (1862-1943), érudit, poète passionné d'histoire et de sa ville natale.

Eglise St Loup

L'église Saint-Loup

La communauté du Castelviel possédait quatre consuls et des privilèges comme le droit de pigeonnier, de pêche ou de chasse. Le quartier avait également sa propre église dédiée à saint Loup ou saint Leu, dont il reste aujourd'hui un modeste clocher dans la rue du même nom.

Rue du Paradis, Fresque

La fresque du bi-centenaire

La fresque murale située à l'angle de la rue du Paradis et de la rue Catalane a été réalisée en 1989 lors de la célébration du bicentenaire de la Révolution française pour commémorer le rattachement du Castelviel à la ville d'Albi, après la chute de l'Ancien Régime.

La place de la Trébaille

Elle évoque une ancienne porte du même nom, aménagée dans la muraille dite « des chanoines » qui passait devant le clocher pour s'accrocher aux courtines de la Berbie.
Cette fortification séparait le Castelviel du reste d'Albi. Sa destruction au XIXe siècle permit d'établir une liaison commode entre les deux entités. Il reste de cette muraille la portion de mur qui borde la place à l'est.

Place de la Trébaille, Ruines romanes

Vestige du cloître de la cathédrale romane

Comme une invitation à descendre sur les berges du Tarn, ces vestiges de cloître en arcs outrepassés constituent une fenêtre ouverte sur le paysage. Ils sont les témoins du cloître roman de l'ancienne cathédrale qui existait entre le monument actuel et le palais de la Berbie.

Les environs d'Albi

Notre-Dame de la Drêche

(4 km direction Cagnac-les-Mines)
Sanctuaire du XIIe siècle remanié au XIXe siècle, lieu de pèlerinage.

Lescure

(3 km direction Rodez)
Village médiéval.
À voir : l'église Saint-Michel et son portail roman sculpté du XIIe siècle, la Tour de l'horloge...

Saut-du-Tarn

(3 km direction Saint-Juéry)
Chute naturelle du Tarn, site d'implantation d'activités industrielles au XIXe siècle.
À voir : le lieu-dit du Saut-du-Sabo, l'espace culturel du saut du Tarn, musée de l'eau et de l'acier...

Voir aussi :
la Cathédrale Sainte-Cécile
l'église collégiale Saint-Salvi
le Palais de la Berbie

Site Officiel de l'Office de Tourisme et de la ville d'Albi : www.albi-tourisme.fr
Mairie d'Albi : mairie-albi.fr
Visite audio d'Albi : sur le site Zevisit



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Albi, 2 rue de la Grande Cote
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Albi, Armoiries d'Albi
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Albi, Blason
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Albi, Eglise St Loup
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Albi, Hotel Reynes (1)
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Albi, Hotel Reynes (2)
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Albi, Hotel Reynes (4)
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Albi, Hotel Reynes
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Albi, Hotel de Gorsse (1)
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Albi, Hotel de Gorsse (2)
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Albi, Hotel de Gorsse (3)
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Albi, Le Castelnau
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Albi, Le Tarn
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Albi, Les ponts
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Albi, Mairie, Entree
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Albi, Maison (1)
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Albi, Maison (2)
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Albi, Maison (4)
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