
Harold, toujours accompagné de son inénarrable faucon et de sa meute de chiens, se présente devant le chateau de Guillaume.
Les pouparlers entre Harold et Guillaume peuvent dès lors commencer. Ceux-ci se passent très bien, mais personne n'est dupe: Guillaume sait très bien que Harold, riche et puissant, pourrait être un prétendant au trône fort génant pour ses projets sur l'Angleterre.
En effet, Harold représente la fine fleur de la noblesse anglo-saxonne, qui verrait d'un très mauvais oeil l'accession au trone d'un normand!
Pour Guillaume, il s'agit donc de séduire et de se concilier Harold, voir même d'en faire un des siens.
Voilà pourquoi Guillaume offre sa propre fille Aelfgyve en mariage à Harold, qui accepte cette proposition (il est inutile de préciser qu'Aelfgyve n'a pas eu son mot à dire).
Cet arrangement politique, car ç'en est un, désigne donc clairement harold comme le futur "n°2" du royaume d'Angleterre. Ceci dit, Harold l'est déjà sous le règne d'Edouard.